Les Forces armées françaises vues de l’intérieur (ou éventuellement: les ….. à la portée de tout le monde???)

Sous-titrage:
1 Les excursionnistes devant le Quartier Général de l’EUROCORPS à Strasbourg

 

2 Présentation du matériel du 54ième Régiment de Transmissions de Haguenau
(Régiment jumelé avec le Bataillon de guerre électronique de Frankenberg)

 

3 Montage d’un pont provisoire par le 1er Régiment du Génie de Strasbourg

 

 

4 Remise du souvenir au Délégué CiDAN du Haut-Rhin, le Colonel (rés.) Michel Siboulet par Monsieur Manfred Weider, représentant la GfW et organisateur du voyage d’étude.

 

En octobre 2007, Mme Claire Marienfeld-Czesla, présidente de la Gesellschaft für Wehr- und Sicherheitspolitik e.V. (GfW) et Monsieur Jaques Sonnet, président de CiDAN ont signé à Bad-Godesberg près de Bonn en Allemagne un accord bilatéral sur l’approfondissement de la coopération entre les deux associations et une „Charte commune” pour la promotion d’une Conscience Européenne de Défense et de Sécurité dans les opinions publiques des deux pays.

Dans cette Europe qui s’élargit c’est une nécessité permanente de lutter contre les préjugés qui continuent à exister sur les forces armées européennes et à encourager une compréhension réciproque des spécificités nationales. Les deux partis sont d’accord sur le fait, qu’une telle consciense ne peut se renforcer qu’à travers la multiplication des rencontres directes entre les hommes et des expériences communes.

Pour ces raisons, la direction de CiDAN était naturellement venu sans aucune hésitation à la rencontre de la séction Waldeck-Frankenberg de la GfW, pour soutenir son projet de “voir les forces armées françaises de l’intérieur”. Par l’arrangement de visites et de présentations auprès des unités et des Etats-majors implantés dans le Bas-Rhin, la “Charte” fût animée et l’esprit de coopération concrétisé pour les membres à la base.

L'écho des participants rassure les responsables dans leur conviction, que l'Europe a besoin d’être vécu, pour rappeler la portée réelle du rapprochement dans les esprits des citoyens et pour intérioriser dans leurs coeurs la confiance dans un avenir commun dans la sécurité. Pour réussir cela, on ne trouvera pas d’environnement plus adéquat que celui de l’Alsace avec son passé franco-allemand douloureux et sa "métropole européenne" Strasbourg.

Voici quelques extraits du compte rendu de l’excursion, dressé par Manfred Weider, chef adjoint de la section Waldeck-Frankenberg et organisateur du voyage:

"Le voyage a commencé le samedi, 19 Juillet 2008 et la première étape “d’initiation (ou “de mise en ambiance) historique” nous a conduit à l'une des plus importantes fortifications de la "Ligne Maginot". Lors de son achèvement en 1936 le Fort de Schoenenbourg fût réputé d’être invincible.Verrouillant énergiquement l'Alsace du nord, ce fort est celui qui a le plus combattu durant la seconde guerre mondiale. De septembre 1939 à juin 1940 il tira un total de 17200 obus et il recevait plus de 3000 bombes de la Luftwaffe. L'équipage ne se rendit que le 1er juillet 1940, uniquement sur ordre du haut commandement français, soit six jours après l'armistice. - Complet, encore équipé de tous ses éléments d'origine, la visite se fait à 30m sous terre, dans l'ambiance et les sonorités de l'époque.

Le dimanche était réservé à un tour guidé de la ville de Strasbourg et de la route du vin de Strasbourg à Riquewihr, à environ 60 km au sud.

Le lundi matin, notre groupe est parti pour la première visite auprès des forces françaises. Le 54ème Régiment de Transmissions de Haguenau, jumelé avec le 932ème Bataillon de guerre électronique de Frankenberg, après un exposé sur son organisation et sa mission, nous a présenté les différentes filières de formation et un échantillon de ses véhicules et équipements. L'après-midi, la brigade d'artillerie stationnée dans le même quartier de Haguenau nous a fait la démonstration de l’engagement d’un lanceur de missiles, d'un radar et d’un canon automoteur.

Mardi a débuté par la visite de l'Etat-major du Corps européen à Strasbourg. L’officier “Relations publiques” de “l’EUROCORPS” nous a expliqué non seulement sa structure, sa mission et la formation des cadres, mais aussi les expériences receuillies lors de ses engagements.

L’EUROCORPS fût créé sur une initiative du Chancelier fédéral H. Kohl et du Président F. Mitterrand. Initialement formé par des grandes unités françaises et allemandes, Le Corps compte aujourd'hui cinq nations „cadres“ (framework nations): outre l’Allemagne et la France, la Belgique, l'Espagne et le Luxembourg. D'autres nations européennes peuvent participer en cas d’engagement. Le Corps est à la disposition de l'Union Européenne, mais il peut également être engagé sous le contrôle de l’OTAN et de l'Organisation des Nations Unies. Il a prouvé son opérationalité dans les Balkans dans le cadre de la SFOR (Stabilization Force) et la KVOR (Kosovo Force) ainsi qu’en Afghanistan avec ISAF (International Security Assistance Force).

Dans l'après-midi, notre groupe était acceuilli au 1er Régiment du Génie à Illkirch. Dans une présenation dynamique, la compagnie d’intervention a monté un pont de 60m et la compagnie d'infrastructure a démontré sa capacité d’exercer tous les travaux nécessaires à la construction, la réparation et l'approvisionnement des maisons (par exemple, maçonnerie, électricité, plomberie etc.). Ses sections sont également en mesure de ravitailler de grands PC (Postes de commandement) avec de l'eau, des installations sanitaires et de générateurs électriques. Un petit exercice a démontré les capacités de déminage.

Rentrés à Frankenberg, les participants ont unanimément félicité la section Frankenberg du GfW et tout particulièrement Manfred Weider en tant qu’organisateur pour l’organisation parfaite et l’excellent programme de cette excursion. Mais ils n’ont pas oublié non plus de remercier les autorités françaises de leur engagement et de la franchise avec laquelle ont accordé des aperçus très intéressants de la vie des unités visitées. Tout le monde est d'accord pour dire que de telles expériences ne peuvent s’aquérir que par un apprentissage sur place: il faut regarder, toucher et questionner.

Une nouvelle fois –s’il en était besoin - il a été rendu évident que ce sont surtout les rencontres directs avec les gens qui se sont derrière les choses, qui permettent de se faire sa propre opinion et de corriger des préjugés.

Rassurée par ce bilan positif, la section Frankenberg de la GfW continuera à offrir dee telles voyages d'études".

 

Photos: Manfred Weider (wd)

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